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Frank Miller est un superbe graphiste, un démon du noir et blanc. Mais le noir demeure
sa couleur de prédilection. Ces ouvrages sont marqués par la noirceur de la ville du
péché : Sin City. Le "détective" qui y "travaille" est confronté
à de multiples déviances mais semble y être particulièrement préparé. La force de
l'habitude. Sin City, outre son impressionnant graphisme et son ambiance glauque juste ce
qu'il faut, c'est-à-dire beaucoup beaucoup, est une série efficace, subtile,
parfaitement narrée. Du cinéma porté à la BD.
Mais l'ami Frank Miller est plus que l'auteur de Sin City, il a aussi réalisé
d'autres monuments où il nous fait apprécier ses qualités de mise en scène car c'est
bien de celà dont il s'agit et sa gestion audacieuse et géniale des couleurs. Toutes les
couleurs. Des BDs de ce niveau sont rares, très très trop trop rares. En l'espèce on a
l'impression d'être face à une véritable oeuvre d'art.
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Voici 300, l'histoire grandiloquente de
300 spartiates qui luttent à mort avec l'armée perse. Le goût de Miller pour le
grandiose, pour la mise en scène est à son paroxysme. Les dessins sont hallucinants, on
pense - et c'est bien dommage - à Gladiator.
Les permières pages sont un rare coup de poing. Si vous êtes amateurs de sensations
fortes, vous serez comblé. En attendant le dernier Dany Brillant... |
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