Kellerman

JONHATTAN KELLERMAN:

En attendant mieux, voici la liste de tout ce que Jonhattan à écrit dans le domaine de la fiction à ce jour, classé par ordre chronologique croissant. Chaque volume peut se lire séparément, mais comme on suit les même personnages, à savoir Alex Delaware, le gentil psychiatre pour enfants, sa pas femme mais c'est tout comme Robin Castagna, et son pote qui est dans la police, mais que ça empêche pas d'être homo, Milo Sturgis, il vaut mieux les lire dans l'ordre, c'est plus sympa. La narration est à la première personne, et là, ça le fait. On remarque une certaine consistance dans sa production, vu qu'il sort un nouveau bouquin pratiquement tous les ans, et c'est sûrement dû au contrat qui le lie à son éditeur. D'ailleurs, ça fait que plutôt que de se concentrer sur ses excellentes idées, il a une fâcheuse tendance a en avoir tout plein, une fois par an vers la même époque, et de ne pas forcément les exploiter à fond. Mais bon, je critique je critique, mais finalement, j'en pense pratiquement que du bien, et pour cause: C'EST bien.

La qualité première de ces livres, c'est l'intrigue. Ca peut paraître banal de dire ça, mais ça a son importance. Je vous mets au défi de trouver le dénouement dans chacun de ses romans...oh et puis non, c'est franchement puéril comme jeux.

Bref, les personnages sont attachants, les histoires sont bonnes (sauf peut-être dans "the web"), alors que demander de plus? Une traduction en Français? Certes. Il me semble que seuls les derniers ont été traduits, et manque de bol, ce sont pas les meilleurs. Alors achetez la méthode ASIMIL et qu'on en parle plus.

Ce titre est un peu à part dans la mesure où il s'agit d'un roman dont ni Alex Delaware, ni vous, ni moi sommes le héros. Le perso principal, touche sympathique et un tantinet commerciale, on le retrouve dans "Survival of the fittest". Beaucoup, et je les comprends pas forcément, ont trouvé ce livre franchement raciste anti-arabes. Il faut savoir que l'intrigue se déroule en Israël. Alors, que penser? Moi, je pense pas, c'est plus simple. En plus, ça me va bien.

SANS PLUS TARDER LA FEMME DU MARI: FAYE KELLERMAN

Là aussi, on retrouve des personnages centraux tout au long de la série, ce qui laisse à croire qu’elle parle beaucoup avec son mari. Là aussi c’est du roman policier de plutôt bonne qualité, écrit à la troisième personne, mais qui tourne largement autour de Peter Decker, le bon policier rouquin, grand et fort, qui se retrouve amoureux dans un premier temps, et juif dans un second malgré certains périodes de doute profond, ce qui ne lui plaît pas forcément au départ, mais vu que l’objet de sa convoitise, Rina Lazarus (qui est jeune, veuve et superbement belle, fatalement), ne fera rien avec lui si il se converti pas, et bien il a vite fait de se motiver. Vous me suivez ? Tout ça pour dire qu’il y en a, des juifs orthodoxes, dans ses romans, ce qui nous permet, entre autres, de nous familiariser avec le Yiddish et l’ hébreu. Bref, y’a quand même une forte connotation religieuse dans tout ça, ce qui est soit intéressant, soit lourd, selon l’humeur du jour. Les intrigues sont souvent recherchées, mais je suis pas un grand fan de sa manière d’écrire. Par exemple, chose toute conne par ailleurs, elle se sentira obligée d’expliquer les allusions à des volumes antérieurs. C’est souvent plutôt maladroit, mais bon, qu’est-ce que j’en sais, moi ? Sinon, à part ça, c’est bien. J’en ai lus que 4 sur les 11, mais j’avance, j’avance…ce qu’il faut surtout se dire, c’est que, comme tout ce que sort son mari, c’est pas de la grande littérature. Loin s’en faut, et bien au contraire. C’est du divertissement pur et dur, l’intelligence de l’intrigue et du dénouement en plus. C’est quand même moins tordu que les Alex Delaware, cela dit. Mais c’est toujours sympa de retrouver des personnages attachants ‘désolé, il fallait que je le mette) tout au long d’une série. Au moins, on a des repères, et on peut se lancer immédiatement dans l’intrigue, sans avoir à passer par la case description des personnages principaux. Le problème étant juste que, d’après ce que j’ai lu à droite à gauche, elle commence à épuiser le filon, tout comme Jonathan (je le connais bien), ce qui est fort ennuyeux. Mais ça, je le verrai par moi même, tout en vous tenant informés. Jusqu’ici, tout va bien.

Moralité : lisez-les, sur la plage, au ski, dans le train, dans le métro, devant le feu, ou dans le feu. Peu importe.

Oh, et un dernier point de détail: les jacquettes sont celles des romans que j'ai effectivement lus. Voilà pourquoi elles n'y sont pas toutes. Quel intérêt? Chais pas...des suggestions?