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Thomas Harris a connu un retentissant succès grâce à un film, un film excellent d'ailleurs, de Jonathan Demme. Ce film, c'est le Silence des agneaux, un thriller fascinant.  D'ordinaire, lorsqu'on considère une œuvre sous différents angles, c'est souvent la première qui donne la meilleure impression. Ici ce n'est pas le cas, malgré les deux supports et les pertes et ajouts que subit une pièce de l'un à l'autre, notre imaginaire n'est pas lésé et les deux angles restent démoniaquement efficaces. Sans rentrer dans des considérations freudiennes, ceci repose aussi sans doute sur le thème traité qui, et on l'a constaté maintes fois depuis, fascine les foules. Ceci repose en l'occurrence peut être moins sur le talent des auteurs qu'à l'accoutumée mais comme ceux-ci ont eu l'extraordinaire idée de faire les choses à la mesure du thème. C'est ainsi que le film est merveilleusement interprété et réalisé et que le livre propage un climat oppressant. Le style, il faut bien le dire, à l'instar du blougou site importe peu et tout repose sur l'instauration subtile d'une atmosphère unique et indescriptible. Thomas Harris est un auteur à suspense absolument remarquable, tous ses livres frappent comme des coups de poing et sont indispensables à tous les amateurs du genre. Ils constituent également une formidable porte d'entrée pour les autres…

Le premier roman où apparaît le personnage Hannibal Lecter, c'est Dragon Rouge. Le personnage est encore loin d'être celui qu'il sera dans le Silence des Agneaux. Il est un peu en retrait mais l'histoire reste géniale, monumentale. A tel point, qu'elle a inspiré un fiilm, de Mann, le 6ème Sens (faisant référence à l'extraordinaire pouvoir instinctif de l'enquêteur chargé de mener une enquête sur un serial killer, dont les meurtes sont de macabres mises en scène. Beaucoup d'éléments fascinants, une structure psychologique des personnages machiavélique. Une situation cornélienne, un peu, beaucoup de mysticisme.

A propos de mysticisme, fermons le tryptique avec Hannibal, ultime exploitation du succès avec du Hannibal de spectacle. Vivant, si l'on peut dire. Mais moins surprenant. Supérieur au fil en tout cas. Assurément. Le film? Pas bien. Gaguesque par instant. "Hannibal", c'est un total échec. Dur de succéder au Silence des Agneaux. Dur de succéder à Jodie Foster. Dur de voir Lecter, autrefois inaccessible, complètement intégré et même affectueux (comment fait-il pour se contenter de cette relation avec Julian Moore? La manger serait lui rendre un bien plus bel hommage). Dur de voir ces démonstrations d'horreur et de perdre tout côté suggestif. La manipulation mentale est abordée, comme par alibi, pour respecter des quotas sans doute. Le scénario démystifie totalement Hannibal Lecter, un des meurtres les plus regrettables du cinéma. Même s'il n'est pas physiquement mort, il est psychologiquement mort pour ceux qui ont vu le film, il perd toute son aura.

Heureusement on devrait éviter un nouveau chapitre. Je préfère les 12 travaux d'Astérix, dans lequel Jacques Balutin est au sommet de son art.

Qui est le véritable psychopathe????????

 
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