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Voilà un auteur que tout le monde connaît, moi y compris. C'est précisément pour
cette raison que j'en parle, d'ailleurs. Stephen King fait partie de ces auteurs dont on
dit que quoi qu'ils puissent écrire, ce sera encensé par la presse et accueilli
chalereusement par le public. Autrement dit: même quand c'est pas bon, on dit que ça
l'est, et on achète de surcroît. Moi, je dis ouais, mais non. Je ne suis pas encore
tombé sur un seul de ses livres qui ne m'aient pas plu (alors que Dean Koontz...). La
liste, que vous trouvez plus bas, est loin d'être exhaustive, mais je fais ce que je
peux, merci. Tous ses livres, ou presque, ont été traduits en Français, non pas
pour faire plaisir au public, mais parce-que ça rapporte plein de fric aux éditeurs, et
les éditeurs, ils aiment bien ça, le fric. Les titres que je vous donne sont en Anglais
(sisi), pour la simple et plutôt bonne raison que je ne connais pas la traduction de tous
les titres, et je voudrais surtout pas vous induire en erreur.
Voici les titres que j'ai effectivement lus, et que je peux vous conseiller
chaleureusement. J'ai tenté d'établir un ordre de préférence, ce qui n'a pas été
simple, mais vous pouvez très bien ne pas en tenir compte, je ne vous en voudrai pas. De
rien.
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The Dark Tower:le dernier tome paru est franchement émouvant, bien qu'un peu long.
Impossible de lâcher la série une fois qu'on est plongé dedans. Mon préféré reste
tout de même le 2ème tome: THE DRAWING OF THE THREE. Pour information, sachez que le 1er
tome s'intitule THE GUNSLINGER, le 3ème THE WASTELANDS et le 4ème WIZARD AND GLASS.
Selon l'auteur, il devrait rester encore 3 autres tomes à venir. Ce serait plutôt
compliqué et inutile de vous raconter l'histoire, vu que ça part un peu dans tous les
sens, et je voudrais pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Mais disons juste que
Roland est à fond dans sa quête, et que, finalement, on y est entraîné très
facilement. |
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It: littéralement exceptionnel. Ne vous fiez surtout pas au téléfilm (pas une
grande réussite) qui en a été fait, et ne vous laissez pas décourager par les 1090
pages de la version "paperback". L'histoire plait pour d'autres raisons que le
fait que ce sont des enfants au demeurant fort sympathiques qui en sont les héros, mais
il est vrai que ça aide. Ces enfants, une fois qu'on les connaît, on a plus trop envie
de les lacher. La personnalité de chacun, bien que je suis conscient que c'est un
procédé narratif typique, nous aide à nous y attacher. Et c'est pas un mal. |
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The Shining:bon, il est vrai que je suis sûrement influencé par le film de Kubrick
pour le faire figurer à cette place, mais quand même. D'ailleurs, au passage, pour une
fois qu'une adaptation est réussie...L'histoire, tout le monde la connaît, du moins
selon mes sources, alors je m'étenderai pas dessus. Mais alors pas du tout. |
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Misery: ouais ouais, je sais...là aussi, le film...d'accord, mais le livre n'en
demeure pas moins plus réussi que le film. Bien plus gore dans les tortures et tout et
tout. L'intrigue est simple: A la suite d'un accident à la con comme il en arrive tant,
un écrivain se retrouve entre les mains d'une fanatique de premier ordre qui veux
absolument le voir terminer son dernier roman. Lisez d'abord le livre, voyez le film
après, mais faîtes les 2. Vous me remercierez plus tard. |
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Needful Things:là, par contre, c'est pas la peine de se ruer sur le film, dont les
dissemblances avec le livre sont trop grandes pour être tolérées. Non mais. Et y'a pas
à dire: l'idée, bien que pas si originale que ça, est superbement exploitée. A savoir:
un gentil bonhomme ouvre un nouveau magasin et propose d' échanger des objets absolument
fantastiques, qui correspondent aux souhaits les plus innimaginables du manant quelconque,
contre des petits services de rien du tout. Et tous ces services mis bout à bout foutent
un joyeux bordel. Et c'est peu de le dire. |
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The Green Mile: sorti en 6 tomes d'une centaine de pages chacun, voilà un roman qui
échappe à la lignée traditionnelle du "fantastique/horreur". J'ai eu beaucoup
de mal à sortir de l'histoire, à m'en "déplonger". L'histoire, c'est celle
d'un simple d'esprit, grand et fort, condamné à la chaise électrique. Qu'a-t-il fait,
et l'a-t-il fait?. La version regrouppée doit exister à présent, d'ailleurs. A
moins que vous n'ayez des examens bientôt, ruez-vous dessus sans plus tarder. |
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Christine: le livre se lit très vite, et les personnages sont caricaturaux mais
attachants (le pas beau qui n'a pas trop d'amis mais que tout ça ça va changer grâce à
sa voiture; son meilleur ami, le beau qui a plein d'amis parce qu'il joue au football US;
la jolie demoiselle). En plus, la voiture à l'air plutôt pas mal. Tout ça donne un
roman à lire en une petite journée si tout va bien, et à apprécier en tant que tel,
mais plus. |
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Bag Of Bones: Par moment, il tire sur des ficelles usées (le veuf inconsolable qui
tombe sur une jolie veuve inconsolable), mais ma critique négative s'arrêtera là.
Encore une fois, j'ai été littéralement (haha) absorbé par cette histoire. Bon,
d'accord, elle met un peu de temps à se lancer, mais une fois qu'on est dedans...c'est
divertissant et on s'attache facilement aux personnage, et finalement, c'est tout ce qu'on
demande. Et en plus, comme un écrivain et au coeur de l'action, on a du mal à se dire
que Stephen King ne s'est pas projeté dans son personnage par momment. |
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The Talisman(écrit avec Peter Straub): Ce roman est pratiquement inconnu en France
(d'ailleurs, je sais même pas s'il a été traduit), et c'est bien dommage. L'histoire
est vraiment sympa, avec un univers parallèle intéressant et des vrais gentils et des
vrais méchants. Que demander de plus? Une histoire dont le héros serait un petit garçon
en pleine innocence de l'âge? Ne cherchez pas plus loin. |
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The Long Walk:celui là, j'lai lu en Français, alors autant que je vous donne son
titre (qui est-ce qui l'a traduit, d'ailleurs??): "marche ou crève". tout un
programme. Il a écrit ça à 19 ans, et ça se voit pas forcément. D'un autre côté, on
peut pas franchement dire que je sois un critique aguerri. J'ai adoré la trame et le
principe, à savoir une course contre la mort, où seule compte la première place
(littéralement, vu que sinon, on peut plus jamais marcher où que ce soit). |
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Gerald's game et Dolores Claiborne: je les ai mis ensemble parce qu'ils sont liés
d'une certaine manière, que je vous laisse découvrir par vous même. L'ordre de lecture
importe peu, mais le clin d'oeil est vraiment sympa (que de choses sympathiques dans
l'oeuvre de Stephen king, dîtes-moi). Tout est une question de femmes, dans ces 2 livres,
alors ça vous laisse imaginer à quel point tout ça peut-être compliqué, au final.
J'aurrais préféré une autre fin, concernant Gerald's game, mais bon, c'est pas moi qui
décide, et c'est parfois pas plus mal. Là, en l'occurence, non. |
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Firestarter: Rien de bien faramineux dans cette histoire, si ce n'est que c'est
rudement divertissant, et c'est pas un mal. Comme son nom l'indique, il s'agit là d'une
très jeune demoiselle qu'il vaut mieux pas trop faire chier, sinon elle vous autocombuste
à votre insu, voire pire. Dommage que le scénario casse pas trois pattes à un
pingouin... |
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Pet Sematary: contrairement à beaucoup d'autres personnes, je ne le trouve pas
génial. Pour moi, il se passe pas assez de trucs, si j'ose m'exprimer ainsi.C'est court
et bref, quoi. Ceci dit, ça reste du Stephen King, et même du pas grand chose de Stephen
King reste excellent. C'est dire. Ceci dit, ça prend quand même bien les trippes à
certains moments, et finalement, c'est bien ce qu'on recherche en le lisant. Alors de quoi
je me plains? |
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Carrie encore un grand classique qui ne m'a pas forcément
emballé, mais que j'ai quand même apprécié, mine de rien. Rien de bien original dans
cette histoire d'une jeune fille télékinétique (un truc dans le genre) qui se fout en
rogne parce qu'elle en a marre de s'en prendre plein la gueule, et on la comprend. A moins
que ce ne soit S. K. qui ait trouvé le premier (pour l'idée pas originale), dans quel
cas, j'ai rien dit. |
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Thinner: J'ai beaucoup aimé la fin. Et là, tout est dit... quoique... un gars bien
sous tous les rapports renverse une "Gipsy" qui n'avait pas fait l'effort de
trouver un passage clouté, tout ça parce que sa femme, au gentil gars, s'était mise
dans la tête de lui faire une petite gâterie alors qu'il conduisait. Fourbe. Après le
procès, y'a un vieux Gipsy (la traduction pourrait être Manouche, il me semble) qui lui
murmure "Thinner" à l'oreille. Ce qui signifie "plus mince". Et paf,
v'la qu'il se met à perdre du poids au fil des jours, sans que cela ne semble vouloir
s'arrêter un jour. Voilà pour l'intrigue. Et pour ma critique. |
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Cujo: beaucoup l'auraient pas mis à cette place, mais bon, que voulez-vous, ici,
c'est moi qui décide. J'ai été quelque peu déçu, si mes souvenirs sont bons, par son
manque de rythme. Mais c'est sûr qu'insuffler du rythme à un scénario qui se trame à 2
coincés dans une voiture, à l'arrêt, ça doit pas être une mince affaire. Ceci dit, je
vous le conseille, ne serait-ce que pour la fin. Ceux qui ont vu le film risquent d'être
surpris. |
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Desperation: pas grand chose à dire sur celui-ci. Bien, mais sans plus. Amusant dans
le sens où il a écrit 2 fois la même histoire, de 2 façons différentes. Une sous le
nom de Stephen King, l'autre sous celui de Richard Bachman, intitulé "the
regulators". Un scénario typique qui repose sur la confrontation entre le Bien et le
Mal, les gentils et les méchants. Seuls les plus forts survivent, sauf quelques uns,
histoire de me donner tort, mais c'est de bonne guerre. |
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The Eyes of the Dragon: un titre un peu à part, qui s'adresse finalement à un public
un peu plus jeune. Une jolie histoire dans laquelle on se laisse facilement emporter,
qu'on ait 12 ans ou plus. D'ailleurs, c'est précisément vers cet âge là que je l'ai
lu, alors ma mémoire flanche un peu quand à l'intrigue.Disons que c'est du médiéval
fantastique, voire du fantastique médiéval, avec une histoire d'oeil du dragon dans tout
ça. |
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Hum... comment dire... c'est très conventionnel, tout ça. Mais du bon conventionnel.
La ville de Salem's Lot se trouve tout d'un coup en proie à des Vampires, ce qui ne
facilite pas le repos. Arrive le héros, forcément veuf et qui veut écrire dans sa ville
natale (tiens, ça me rappelle un tantinet la trame de Bag of Bones... surtout quand on
sait qu'en plus il rencontre une gentille demoiselle au passage). C'est divertissant,
remarquez. Mais pas bien profond. Dommage que le perso du petit garçon plein de courage
n'ait pas été développé. Tant pis. |
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